L’équipe pédagogique de l’école Saint-Étienne a choisi de développer, sur trois ans, un projet axé sur la citoyenneté. Alors que la première étape s’achève, les différences se font déjà sentir.

« En général, nous choisissons un thème en juin et nous laissons mûrir les idées durant l’été, explique Marie Fedrigo, directrice de l’école Saint-Étienne. Nous avons réfléchi à ce dont nos élèves avaient le plus besoin, en partant du constat que les enfants changent souvent de comportement selon leur interlocuteur. Ils peuvent se montrer très disciplinés et polis en classe ou chez eux, et agir différemment une fois qu’ils se trouvent dans un autre environnement. »

C’est ainsi qu’a germé l’idée de travailler, tout d’abord, sur le ressenti du vivre ensemble, première étape de la réflexion sur la citoyenneté. « Cette année, nous avons commencé par favoriser les bonnes attitudes en abordant la compréhension et le respect des règles, des opinions, des personnes et des différences. »

Pour favoriser le lien social, plusieurs initiatives ont rythmé l’année. « Mélanie Launay, chanteuse et musicienne, a préparé avec tous les élèves deux concerts sur ces thèmes. Le travail mené avec Bénédicte Chevalier, depuis janvier, sera mis à l’honneur samedi, à la kermesse. Danseuse, elle utilise son art pour favoriser la confiance en soi et les interactions entre les enfants. »

La nouvelle méthode de résolution des conflits dans l’école est la médiation par les pairs. Des élèves aident leurs copains lors des disputes. « Les résultats se font déjà sentir. Les écoliers prennent plus facilement de la hauteur en cas de problème, ils se plaignent moins et nous trouvons les enfants plus respectueux entre eux. »

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